Saolim   arts   martiaux   Yverdon-les-Bains

Nouveautés - Témoignages - Liens

Page d'accueil

L'école Saolim

Présentation du professeur

Kung Fu

Tai Chi Chuan

Chi Kung

Lieux et horaires

Tarifs & conditions

Contact

Long Shan (Gong Fu)

Long Shan Quan (la boxe Long Shan) en huit étapes

L’école Long Shan est basée sur la pratique du Chan qui est l’avant dernière étape du cheminement qui amène à une modification de la conscience, ce qui permet la perception de réalités non ordinaires.

Le Chan est plus connu sous le nom de Zen (méditation) et il est directement inspiré du sutra du yoga en tant que septième étape ″Dhyâna″ (non pensée).

Dhyâna (sanskrit) a donné la prononciation chinoise ″Chan-na″, puis japonaise ″Zen-na″. Aujourd’hui on dit : ″Chan″ ou ″Zen″.

Le Chan est la capacité de méditer dans un recueillement profond où le mental est totalement mis de côté. Dès lors les mots et les explications n’ont plus aucun sens, c’est pour cela que son enseignement est ciblé sur le respect de chacune des étapes expérimentales qui suivent :

1. La première étape inculque le précepte de non-violence, car il faut comprendre que le développement du Qi se fait à partir du moment où l’on est capable de maîtriser ses impulsions et non en laissant libre cours aux impulsions instinctives qui nuisent au développement énergétique. Les émotions comme la colère ou la haine épuisent le Qi. Le but de l’art martial traditionnel est la paix. Au début on apprend à se défendre, ce qui est naturel, et ensuite on devient éducateur, puis parental. L’art martial diffère du sport de combat dans le sens que ce dernier et un entraînement à la mort symbolique d’un adversaire. L’art martial traditionnel est un yoga et il n’y a pas de compétition en yoga.

2. La discipline est la seconde étape dans le sens que dans ce genre de pratique il faut de la volonté, du respect et observer le sens du rituel. L’école est d’origine bouddhiste, mais le culte de chaque religion apporte ses bonnes choses.

3. La troisième étape est l’apprentissage des postures, des mouvements et des enchaînements (Tao lu). C’est une étape très longue puisqu’elle dure toute la vie. Au début on construit le corps en développant la force et la souplesse, puis on travaille la précision des gestes et enchaînements. Le résultat après des années de pratique est la puissance intérieure et la capacité de répondre très précisément avec des mouvements reflexes dans des applications ultra expéditives. Un peu comme le jaguar qui d’un seul bond tue sa proie, le pratiquant de kung fu Shaolin du Sud ne donne en général qu’un seul coup.

4. La quatrième étape est réservée aux élèves méritants et assidus qui ont prouvé qu’ils sont capables de s’entraîner par leur propre volonté, de façon régulière et saine. Il s’agit du Qi gong sous toutes ses formes, mais avant tout du Qi gong martial qui consiste à développer la puissance interne dans les applications martiales. Arrivé à ce stade, l’étudiant prend conscience de sa capacité de détruire la vie d’autrui par ses applications et il est alors invité à changer vers la perspective de développement de systèmes de guérison avec la force du Qi. Quand on prend conscience qu’on peut tuer avec la force du Qi, on comprend qu’on peut aussi soigner.

5. Le retrait des sens comporte le travail d’endurcissement (partie qui est entreprise dès la première étape), la méditation guidée des cinq sens retournés vers l’intérieur, ainsi que des périodes de jeûne et de chasteté permettant de raffiner la force interne. Celui qui atteint ainsi l’étape du retrait des désirs peut alors passer à la sixième étape.

6. la sixième étape est celle de la pure concentration. On se concentre souvent sur le point d’acupuncture Qi Hai (VC6) qui se situe à un pouce et demi en dessous du nombril. Cela demande du temps, de la volonté, de la persévérance et du courage. Arrivé à ce stade le pèlerin peut entrer dans la méditation profonde où le mental n’a pas accès.

7. Le Chan est plus connu sous l’appellation japonaise Zen. Chan vient de Chan-na qui est la prononciation chinoise du sanskrit dhyana (méditation). L’idéogramme Chan ou Zen 禪 est composé de deux groupes de pictogrammes, dont celui de gauche 礻signifiant le culte et celui de droite 單 signifiant l’individu.

Le Chan est l’étape ultime du Shaolin Kung fu et le terme Zen communément employé en Occident ne saurait relater cette expérience qui s’acquiert après des années de pratique assidue.

Toutefois dans chacun des cours de notre école, nous pratiquons chacune de ces sept étapes selon le degré d’avancement de chacun et nous terminons toujours l’entraînement par une assise méditative zuochan ou zazen.

8. La huitième et dernière étape est l’état de conscience modifié qui permet de réaliser les multivers de réalités non ordinaires. Ces univers parallèles sont révélés naturellement à chacun à travers la pratique et ne peuvent pas fait l’objet de postulat dans le sens que chacun est différent. Il existe dans ce domaine autant de vérité que des yeux pour les voir.

L’état modifié de conscience qui représente la huitième étape de l’évolution de l’adepte est aujourd’hui mise en avant dans les pratiques de néo-chamanisme (avec tambours ou psychotropes), dans l’hypnose et avant tout dans le yoga (Samâdhi). Cet état de transe permet de voir les autres réalités de la vie. En se coupant du mental qui nous maintient dans la réalité commune que l’on imagine unique, nous pouvons découvrir l’immortalité, non pas du corps, mais de l’âme.