La cité de l'air

La source thermale

Classés monument historique et protégés par la Confédération depuis 1977, les Bains d’Yverdon sont le produit d’une longue histoire faite des hauts et des bas du thermalisme.

Yverdon-les-Bains Centre thermal

Cet ensemble composé aujourd’hui de la villa d’Entremonts, du Grand Hôtel des Bains et du Centre thermal marque le destin de la cité du bout du Lac de Neuchâtel, officiellement rebaptisée Yverdon-les-Bains en 1981.

La fontaine d’eau sulfureuse à l’entrée du centre thermal, offre ses vertus curatives gratuitement. Certaines personnes viennent avec des bouteilles pour les remplir, mais l’odeur du soufre a tendance à repousser les badauds.

fontaine d'eau sulfureuse à l'entrée des bains d'Yverdon

D'abord connue des lacustres, puis de celtes, l'eau sulfureuse était déjà utilisée à des fins curatives et ceci depuis bientôt 7 mille ans.

Il semble que les Romains aient construit une canalisation de 500m. jusqu’aux thermes de leur camp fortifié. On a retrouvé sur le site des Bains des vestiges d'un temple, des inscriptions à Appollon (dieu guérisseur), ce qui indiquerait que la source sulfureuse de la cité gallo-romaine d’Eburodunum fut ensuite fréquentée par les Gallo-Romains de l’actuelle région romande.

Dans les annales historiques de la ville d’Yverdon, le site des bains a la réputation d’être un endroit qui n’est pas propice aux affaires. Cela veut-il dire que ce site est simplement sacré ?

Cette fontaine à l’entrée du centre thermal est souvent ignorée ou négligée à cause de l’odeur du soufre qui se dégage de l’eau, mais les connaisseurs viennent avec des bouteilles qu’ils remplissent et qu’ils laissent ensuite au soleil avant des les mettre au frigo. Ainsi, l’eau garde ses vertus curatives et il n’y a plus cette odeur désagréable d’œufs pourris.